RETOUR GAGNANT
On avait décidé de rester une semaine au port du Marin en Martinique pour préparer le bateau et se mettre dans le bain. Pas mal de petits bobos sur ce bateau, mais aussi des points plus délicats et pas toujours faciles a résoudre sur place, ainsi le robinet du détendeur de gaz grippé et son tuyau périmé qui présentaient a nos yeux un des points les plus critiques et qu'il fallait impérativement remplacer. Pas facile a trouver dans les commerces locaux en cette période de crise (pas d'approvisionnement depuis 2 semaines). C'est seulement le dernier jour que nous avons mis la main sur l'objet rare.
Une semaine sur place c'était peu et beaucoup en même temps, mais on aura tout de même visité tout le sud de La Martinique et fait le nécessaire pour fiabiliser le bateau avant notre traversée. Cette préparation était aussi indispensable pour l'équipage qui avait besoin de "sentir le bateau" et de se souder avant de s'engager vers le large.
BELLE BÊTE
Roland avait eu la bonne idée d'embarquer une magnifique ligne avec 2 leurres, un vert et un bleu. Je crois que le vert s'est montré plus efficace, mais il semble selon les Saintois que nous avons rencontré aux Açores, que cela peut changer selon les périodes de l'année. La première partie du voyage a été plus favorable et souvent la tombée de la nuit était propice a de belles prises de dorades (le plancton remonte le soir). On aura pêché de tout : un barracuda, de nombreuses dorades, un poisson des profondeurs semblable aux poissons "épée" que l'on trouve a Madère et 2 magnifiques bonites.
Pour les plus gros poissons, Guy les tranchait en deux en suivant l'arrête. On mangeait une moitié de suite l'autre partie était souvent mise a boucaner dans le pattaras. C'est une bonne solution de conservation par ces chaleurs élevées. On pouvait donc manger 2 ou 3 jours dessus. Même si nous ne manquions de rien a bord, ces provisions fraiches étaient les bien venues.
La meilleure recette que nous avons goûtée était celle de Charlotte, a l'Antillaise, improvisée avec du lait de coco et des bananes plantin que nous avions pris soin d'acheter au marché du Marin.
Souvent, le lendemain, la deuxième partie du poisson plus sèche était fricassée avec des oigons ou en matelotte.
Nous avons dégusté avec Roland (en cachette), de fines tranches de bonite crue, juste salées et poivrées, un régal !
Pour les plus gros poissons, Guy les tranchait en deux en suivant l'arrête. On mangeait une moitié de suite l'autre partie était souvent mise a boucaner dans le pattaras. C'est une bonne solution de conservation par ces chaleurs élevées. On pouvait donc manger 2 ou 3 jours dessus. Même si nous ne manquions de rien a bord, ces provisions fraiches étaient les bien venues.
La meilleure recette que nous avons goûtée était celle de Charlotte, a l'Antillaise, improvisée avec du lait de coco et des bananes plantin que nous avions pris soin d'acheter au marché du Marin.
Souvent, le lendemain, la deuxième partie du poisson plus sèche était fricassée avec des oigons ou en matelotte.
Nous avons dégusté avec Roland (en cachette), de fines tranches de bonite crue, juste salées et poivrées, un régal !
PATISSERIE
L'anniversaire de Charlotte
Comment réaliser un gâteau d'anniversaire quand on n'a pas de farine et que le four est en panne ? C'est la question importante que je me suis posée en cette matinée du 5 mai.
La journée commençait bien : visite des dauphins, pirouettes et spectacle assuré. Charlotte de quart appelle tout le monde pour quelques photos. Plus tard la ligne qui traine depuis quelques minutes se tend d'un coup et part en zig-zag. Ca mord ! Charlotte remonte la prise, on observe la bataille depuis le cockpit. C'est une bonite de 6 kgs qui finit par arriver sur le pont. Beau poisson qui nous assure au moins 2 repas. Guy tranche la "bête" en filets mais on garde une moitié pour le lendemain.
Petite recette pour grand gâteau.
Un paquet de petits beurres (LU si possible)
Une boite de lait concentré au café (achetée au PINGO DOLCE de MADERE)
Une cuiller a café de rhum (là c'est au choix mais notre chouchou c'est "LA FAVORITE")
Une tablette de chocolat (du bon)
Placer les Petits beurres par 4, mettre une couche de lait concentré parfumé au rhum, répéter l'opération 4 fois. Couvrir avec des copeaux de chocolat que l'on aura délicatement râpé sur le dessus. Tenir au frais et a plat jusqu'au service.
Pas de bougies mais une chanson qui va bien : "un petit beurre des to you" c'est un anniversaire qui laisse des souvenirs !
Comment réaliser un gâteau d'anniversaire quand on n'a pas de farine et que le four est en panne ? C'est la question importante que je me suis posée en cette matinée du 5 mai.
La journée commençait bien : visite des dauphins, pirouettes et spectacle assuré. Charlotte de quart appelle tout le monde pour quelques photos. Plus tard la ligne qui traine depuis quelques minutes se tend d'un coup et part en zig-zag. Ca mord ! Charlotte remonte la prise, on observe la bataille depuis le cockpit. C'est une bonite de 6 kgs qui finit par arriver sur le pont. Beau poisson qui nous assure au moins 2 repas. Guy tranche la "bête" en filets mais on garde une moitié pour le lendemain.
Petite recette pour grand gâteau.
Un paquet de petits beurres (LU si possible)
Une boite de lait concentré au café (achetée au PINGO DOLCE de MADERE)
Une cuiller a café de rhum (là c'est au choix mais notre chouchou c'est "LA FAVORITE")
Une tablette de chocolat (du bon)
Placer les Petits beurres par 4, mettre une couche de lait concentré parfumé au rhum, répéter l'opération 4 fois. Couvrir avec des copeaux de chocolat que l'on aura délicatement râpé sur le dessus. Tenir au frais et a plat jusqu'au service.
Pas de bougies mais une chanson qui va bien : "un petit beurre des to you" c'est un anniversaire qui laisse des souvenirs !
Devoirs de vacances
De temps a autres, lorsque la météo le permettait, Guy prenait le temps de donner a Charlotte un cours complet de navigation. Il semble que la pratique aidant, elle soit capable maintenant de se débrouiller seule. calculer une route, placer un point, déterminer une hauteur d'eau au dessus d'une roche, valider une entrée de port etc...
Chiche que je lui confie LEA DE BAHIA au retour d'IRLANDE au printemps prochain ! On en reparle ! |
SOIREE CHEZ PETERSIncontournable soirée chez PETERS, on fait les formalités en vitesse, le Capitaine du Port, sympathique et efficace, nous promet pour le lendemain un emplacement dans la Marina. Il y a autant de départs que d'arrivées, donc toujours des places libres. Lavage minimum pour faire propre et direction le "Café des Sports". Heureusement Gérard nous a précédé pour réserver. Tournée de bierre et spécialités locales pour nous rassasier. Tout est bon.
On rencontre ici des équipages du monde entier, coureurs, convoyeurs, voyageurs au long cours, buveurs, brailleurs. Des souvenirs par centaines au plafond marquent le passage de skippers ou de bateaux parfois célèbres. On joue aux devinettes mais bientot les yeux se ferment, épuisés par notre soirée et le changement de rythme, nous rentrons au bateau pour un sommeil mérité. |
Sous les fanions chez PETERS
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HORTA
Le lendemain, on s'installe sur un cat-way, au soleil. On commence par une douche pendant que le linge passe au lavage. Accueil et propreté sans comparaison et en bonus des serviettes propres et du savon . Une longue liste de réparations va occuper notre première journée a Horta. On fera du tourisme plus tard. Découverte de la ville a la recherche d'une commande d'inverseur, l'ancienne trop vétuste nous a lâchée en route, trop pourrie pour supporter une réparation provisoire on a décidé de la changer (les manœuvres en mer la tête dans le coffre a pousser les câbles, nous ont calmé), une ampoule pour le compas, du joint pour étanchéifier les hublots qui fuient et divers vis et manilles pour compléter nos besoins. On va traverser le port dans tous les sens pour finir par trouver Mid'Atlantic,le ship que nous recommandait le guide IMRAY. Ils ont tout dans leur boutique miniature et pour un prix relativement convenable, avec l'humour Anglais en plus. Restera a tout remonter. On va y passer l'après midi. Galère pour changer l'ampoule du compas, il faudra démonter le plafond a la recherche des fils pour se rendre compte que ce n'est pas accessible ce qui nous oblige a décoller le compas pour effectuer la réparation (pas de vis, juste du joint !). Galère pour la commande d'inverseur, c'est le même modèle que l'ancienne mais démonter et remonter la nouvelle dans un compartiment rongé par l'usure et le ratage des reprises précédentes n'est pas simple. Heureusement le joint SIKA complètera les fentes. Il y aura juste a effectuer le réglage des gaz et de l'embrayage pour terminer. On termine par un lavage de pont complet pendant que le soleil revient.
CA VA PETER
La météo aura été variable mais conforme aux prévisions, sauf...
Sauf que nous avons du grimper assez haut pour enfin toucher le vent de NW favorable et que cela s'est traduit par une montée progressive du vent dans des dépressions orageuses, puis après plusieurs jours de calmasse coincés entre 2 anti-cyclones, se retrouver au près au nord ouest des Açores avec 600 miles a courir en tirant des bords. Un parcours d’anthologie.
La réception des cartes météo sous forme de fichiers GRIB et l'utilisation du routeur de MAXSEA associé aux fichiers nous ont bien aidé dans l'analyse des champs de vent. Nous avons travaillé sur des cycles de 3 jours pour éviter d'épuiser le crédit de notre IRIDIUM. Des requêtes pression/vent sur 5 jours renouvelables tous les 3 jours sont suffisantes.
Sauf que nous avons du grimper assez haut pour enfin toucher le vent de NW favorable et que cela s'est traduit par une montée progressive du vent dans des dépressions orageuses, puis après plusieurs jours de calmasse coincés entre 2 anti-cyclones, se retrouver au près au nord ouest des Açores avec 600 miles a courir en tirant des bords. Un parcours d’anthologie.
La réception des cartes météo sous forme de fichiers GRIB et l'utilisation du routeur de MAXSEA associé aux fichiers nous ont bien aidé dans l'analyse des champs de vent. Nous avons travaillé sur des cycles de 3 jours pour éviter d'épuiser le crédit de notre IRIDIUM. Des requêtes pression/vent sur 5 jours renouvelables tous les 3 jours sont suffisantes.
Balise SPOT
Nos position étaient envoyées chaque jour vers 14 heures par la balise SPOT que nous avions a bord. Parfois difficiles a passer dans le mauvais temps, les positions sont pratiquement toutes parvenues a destination. Lorsque j'avais un doute, j'actionnais une nouvelle fois la balise. La couverture sur l'Atlantique a donc été complète a l'aller comme au retour. On peut donc considérer ce matériel comme un moyen efficace et fiable pour renvoyer la position du bateau et rassurer la famille.
Carte retour générée par la balise SPOT.
Nos position étaient envoyées chaque jour vers 14 heures par la balise SPOT que nous avions a bord. Parfois difficiles a passer dans le mauvais temps, les positions sont pratiquement toutes parvenues a destination. Lorsque j'avais un doute, j'actionnais une nouvelle fois la balise. La couverture sur l'Atlantique a donc été complète a l'aller comme au retour. On peut donc considérer ce matériel comme un moyen efficace et fiable pour renvoyer la position du bateau et rassurer la famille.
Carte retour générée par la balise SPOT.